4teens vous aide à définir des plages horaires durant lesquelles vos enfants vont, ou non, sur leurs smartphones ou tablettes. Une solution technique, pour limiter leur surexposition, qui s’accompagne d’une véritable éducation aux réseaux sociaux. C’est en effet dès la création de leurs comptes qu’il est nécessaire de montrer à vos adolescents comment bien utiliser ces applications. On fait le point.
À quel âge un enfant peut-il s’inscrire sur Snapchat, Twitter, Instagram ?
Au moment d’offrir son premier smartphone à votre enfant, la question de l’inscription aux réseaux sociaux va forcément se poser. Deux tiers des 11-14 ans sont déjà présents sur un ou plusieurs réseaux sociaux, malgré un âge minimum fixé à 13 ans par les plateformes. Un cadre légal que l’on ne peut que conseiller de suivre : il est nécessaire qu’ils disposent d’un minimum de maturité avant de leur faire rejoindre les millions d’utilisateurs de Snapchat, Twitter ou Instagram.
On ne saura que conseiller d’adopter vis-à-vis des réseaux la même approche que pour les autres contenus numériques. C’est en famille que l’on doit expliquer et faire comprendre quels usages et quelles limites doivent s’appliquer, à un âge où il est encore possible de dialoguer sereinement et de fixer les limites. Et ce, pour éviter que ce soient les camarades de classe qui fassent les « pédagogues » à ce sujet !
Pour ce qui est de la limite d’âge, et en particulier pour sécuriser le parcours de vos enfants sur certains réseaux, comme TikTok ou Snapchat, un seuil de 14 ans, voire 15 ans, peut être imposé, afin d’éviter les mauvaises rencontres, malheureusement possibles pour ces plateformes dédiées à la jeunesse, mais parfois utilisé de manière détournée par des personnes malintentionnées.
Comment leur présenter les réseaux sociaux ?
La pratique des réseaux sociaux fait partie du vaste champ de la culture digitale. Avant que les enfants ne l’apprennent, il faut baliser le terrain. Rappeler qu’Instagram a plus de fluidité pour les photos, que Twitter sert pour les textes courts, que Snapchat se base sur les vidéos et messages éphémères, etc. Sur le principe, toutes ces plateformes permettent de partager des contenus, et de les consulter. L’important pour l’adolescent qui s’y inscrit ne se trouve pas dans le type de contenu, mais dans sa manière de communiquer avec les autres.
Un rappel nécessaire lorsque celui-ci souhaite s’inscrire sur Snapchat, Twitter ou Instagram : toutes ces interfaces ont des inconvénients, et adopter un bon usage doit se faire dès le début, pour lui éviter les différents vices de ces plateformes que nous utilisons nous-mêmes pour leurs avantages : se rapprocher de nos contacts éloignés, communiquer, s’enrichir culturellement !
Comment expliquer à nos enfants l’usage des réseaux sociaux ?
En plus d’une solution parentale comme 4teens, qui permet, dans la bonne période, de ne consulter que des contenus faits pour eux ou nécessaires à leurs devoirs, il est important de doter les enfants et adolescents d’outils mentaux pour faire la part des choses et comprendre les différents réseaux.
On reste courtois et humain
- Que ce soit Snapchat, Twitter, Facebook ou Instagram, on rappellera ainsi toujours aux enfants qu’il s’agit d’outils de communication et d’interaction. Les personnes connectées et autres followers, qu’ils soient dans un cercle à qui l’on partage des photos ou des amis avec qui l’on chatte sur Messenger, sont des êtres humains, à qui l’on doit un certain respect et qui nous le doivent réciproquement. Un fait à marteler pour éviter que votre enfant considère le virtuel comme un terrain de jeu non surveillé et accepte en retour d’avaler des couleuvres !
On se protège et on n’hésite pas à en parler
- L’intimité reste un bien précieux : protéger vos enfants, c’est aussi leur faire comprendre que tout ne doit pas être dit, ni montré, que ce soit sur les messageries ou lors d’échanges sur les réseaux sociaux. On peut ainsi accompagner son enfant au moment où il va publier une photo ou poster une vidéo pour la première fois, en réfléchissant avec lui à la portée du message, à ceux qui peuvent regarder le contenu, etc.
On respecte sa vie privée
- Les plateformes intègrent des paramètres de confidentialité que vous aurez à configurer avec votre enfant lors de son inscription. Ceci pour éviter qu’ils ne se connectent avec les mauvaises personnes, et découvrent le côté sombre des réseaux sociaux…
On explique que tout n’est pas si virtuel !
- Les rumeurs, médisances et autres malveillances sur les réseaux sociaux peuvent avoir des conséquences dans la vie réelle : on conseille donc aux adolescents qui s’initient à ces plateformes d’en user de manière non hostile.
On partage sur les rencontres virtuelles
- La facilité des rencontres doit aussi être un sujet de discussion avec votre enfant : comme dans le monde réel, on doit se méfier des inconnus sur les réseaux sociaux. Surtout avec les adolescents les plus jeunes, vous devez être un référent, vers qui il se tourne lorsqu’il s’aperçoit qu’une demande d’ami est un peu étrange, ou que des commentaires sur des posts paraissent incongrus.
On fait des réseaux sociaux une source d’information… quand celle-ci est fiable !
- Les réseaux sociaux demeurent une source d’information majeure pour bon nombre d’entre nous. À l’heure où les fake news se propagent rapidement, expliquer comment trouver un média de référence fait partie d’un processus d’éducation à l’information.
On n’oubliera pas de rappeler enfin à nos enfants que YouTube, avec son interface et ses commentaires, est un réseau social comme un autre, et qu’encore une fois, une certaine prudence doit y être de mise !