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4teens : notre philosophie

  • 4teens
Philosophie de 4teens : Interview des fondateurs

Interview des fondateurs Olivier Troillard et Véronique Longo-Guiter

Résumer la philosophie de 4teens, c’est partir du constat général que la surexposition des enfants aux écrans numériques peut être régulée grâce à un outil adapté qui rime avec éducation positive. Outre la solution 4teens, ses fondateurs souhaitent développer une série de conseils pour mieux préparer parents et enfants à discuter autour d’une problématique devenue centrale en matière de vie familiale. Rencontre avec Olivier Troillard et Véronique Longo-Guiter, associés-fondateurs de 4teens. 

Comment vous est venue l’idée de 4teens ? 

Le premier besoin a été de savoir comment aider nos enfants à passer un cap avec les écrans connectés. Nous avions envie de les accompagner positivement vers une utilisation raisonnée de ceux-ci, en dehors de tout conflit et sans devenir intrusifs. Faire en sorte qu’ils comprennent le bien-fondé d’une démarche d’accompagnement.

Une problématique qui vous est familière en tant que parents, non ? 

Oui, les membres de 4teens ont tous des enfants, qui ont entre 3 et 19 ans. Ils se sont pris de plein fouet l’abus d’utilisation du téléphone. Les comportements diffèrent selon les âges, mais la problématique de l’excès est toujours la même. On a tous essayé de mettre des contrôles parentaux sur leurs appareils, mais ça n’a fait qu’envenimer les choses : le conflit sur le téléphone est devenu un conflit sur le contrôle parental. Moi, mon fils me disait « Ce n’est plus mon téléphone, c’est le tien. Tu sais où je me trouve, tu sais ce que je dis, à qui je le dis, tu sais qui je suis sur les réseaux, ça ne me va pas ». On a abandonné ces solutions de contrôle parental à cause de cette rupture du contrat de confiance avec nos enfants.

Le respect de l’enfant est donc au cœur de la solution que vous avez créée ? 

Oui. Il est fondamental de pouvoir accompagner l’enfant en dialoguant, lui faire accepter ou comprendre les raisons de la démarche pour son mieux-être et pour prévenir les risques liés à un usage non régulé des écrans. Il nous fallait trouver un moyen d’accompagner sans contraindre, de favoriser l’éducation, et de générer une discussion ouverte sur le sujet. C’est comme ça qu’est né 4teens.

Concrètement, comment fonctionne 4teens ? 

4teens permet, via une interface web, de créer et de gérer des plages horaires pour chaque enfant, en lien avec ses activités et son emploi du temps. Pendant ces laps de temps, les applications ou fonctionnalités non désirées disparaîtront de leur téléphone ou de leur tablette, de manière totalement automatisée, qu’il soit sous iOS ou Android. Imaginez que de 21h à 6h, la seule application ou fonctionnalité disponible sur le smartphone de votre enfant soit le réveil matin, ou que lors de son temps de devoirs, seules celles qui ont un lien avec son travail scolaire soient accessibles. 

La solution 4teens s’accompagne-t-elle d’une méthode pour sa mise en place au sein de la famille ? 

Olivier : 4teens donne des conseils d’utilisation. Le premier d’entre eux est de dialoguer avec ses enfants. L’idée est d’échanger avec eux autour de leur rapport aux smartphones et aux tablettes. Convenir avec eux qu’il y a des moments pour tout, que la nuit c’est pour dormir et récupérer… Faire accepter à l’enfant que Netflix entre 23h et 3h du matin à 16 ans, ce n’est pas possible ! Sans pour autant tout interdire. Via un dialogue parents-enfants, on convient de ce qui peut être le mieux pour réguler l’usage du téléphone. 

Avec 4teens on peut programmer une plage horaire « devoirs » par exemple, très simplement. De telle heure à telle heure, Snapchat et Facebook seront coupés, mais pas Wikipedia, ni l’application calculatrice, ni l’application calendrier. Une fois que ce genre de plage est décidé, on discute avec l’enfant ou l’adolescent de la façon dont on gère cet agenda hebdomadaire, pour qu’il devienne acteur de cette gestion.

Véronique : Notre solution est accompagnée d’un tutoriel vidéo expliquant comment échanger avec les adolescents et les plus jeunes sur la question des écrans. Comment aborder le sujet. On s’inspire pour cela de la communication non-violente : les parents comprennent que « priver » son enfant d’une activité numérique peut engendrer de la frustration et lui expliquent. On veut mettre à disposition de tous des éléments pour dire que le sujet est important : on sait, notamment chez les jeunes enfants, les troubles que la surexposition aux écrans peut entraîner. Donc on doit expliquer que se passer de numérique temporairement, c’est aussi important que de varier son alimentation. En résumé, on veut qu’avec 4teens, les enfants et les adolescents comprennent que mettre en place une régulation de leur temps d’écran sur smartphones ou tablettes, c’est pour leur bien.

Prévenir plutôt que guérir ?

Véronique : Du côté des enfants, 4teens permet notamment d’éviter en permanence l’accès à des contenus pour adultes. Pour les adolescents, on ne cherche pas à avoir un discours alarmiste, nous souhaitons éduquer par la discussion. Le message à faire passer est plutôt de l’ordre du : « Ok pour que tu ailles sur Internet, même Fortnite si tu veux, mais le jeu est créé pour être addictif, pour que tu n’aies jamais envie d’arrêter, alors on va limiter ensemble le temps d’accès et les périodes de disponibilité de Fortnite». 

Olivier : On est tous d’accord pour dire que le numérique est un outil génial, et on veut que nos enfants y aient accès, mais qu’ils le fassent de manière consciente et éclairée. Qu’ils se disent « Ok, je vais passer une heure sur Snapchat, mais après j’ai autre chose à faire », soit des devoirs, soit aller chercher sa sœur à l’école, aller faire du sport, etc. Je peux donc aussi poser mon appareil.

Développer leur libre-arbitre aussi ? 

L’autonomie, le libre-arbitre… Ce que l’on souhaite au fond, c’est que notre solution devienne le plus rapidement possible inutile dans la famille. Si l’enfant parvient à comprendre que le smartphone la nuit maintenant c’est fini, qu’il n’en a plus ni le besoin ni l’envie, et que le parent peut donc enlever la plage horaire sur 4teens parce que la confiance est installée, c’est parfait ! C’est une manière de se responsabiliser.

Dès lors qu’on touche à l’idée de vie privée et de connexion, se pose la question du droit (qui est parfois fluctuant). Quels sont les fondements juridiques sur lesquels s’appuient 4teens et comment avez-vous réalisé l’audit des possibilités de la loi ?

4teens est une solution éthiquement respectueuse de ses clients. À ce titre, nous avons décidé de rendre techniquement impossible toute récupération ou exploitation des données personnelles de nos utilisateurs. Chacun, donc, conformément à la loi, aura un droit de consultation, de modification, ou de suppression des informations à son sujet. Celles-ci ne concerneront en outre que l’état civil des utilisateurs (nom, prénom, adresse e-mail et portable). Toutes les informations en lien avec les données utilisateurs d’ordre bancaire nécessaires à l’abonnement au service seront sécurisées par notre partenaire bancaire et en aucun cas accessibles à 4teens ou à des tiers. Nous sommes donc en totale conformité avec le Règlement Générale de Protection des Données.

Penser une telle solution, c’est aussi réfléchir à une expérience utilisateur. Quelles étaient vos priorités ? 

Deux mots ont présidé à la mise au point de 4teens : accessibilité et simplicité.

  • Simplicité car sans barrière technique : tout le monde pourra facilement configurer 4teens et l’utiliser, sans connaissance particulière en informatique.
  • Accessible car sans barrière financière : nous avons décidé de proposer 4teens à un prix qui soit accessible à chacun d’entre nous, et le prix sera le même pour toutes les familles, quel que soit le nombre d’enfants ou d’appareils à piloter.
  • Et enfin sans barrière commerciale : 4teens fonctionne sur les appareils Apple ou Android. Quel que soit le choix de smartphone ou de tablette qu’auront fait nos utilisateurs, nous proposons le même service.
Olivier Troillard, président et co-fondateur de 4teens
Olivier TROILLARD
Papa de Thibault, 18 ans.
Je suis très connecté pour des raisons professionnelles, j’ai donc parfaitement conscience à la fois des côtés positifs et négatifs des outils numériques. J’ai imaginé 4teens pour mettre enfin un outil d’accompagnement réellement efficace à la disposition de tous dans un souci de bien être de nos enfants.
Véronique LONGO-GUITER
Maman de Nino 13 ans, et Louis 10 ans.
Mère de famille pratiquant l’éducation positive je suis convaincue qu’interdire crée des blocages. Favoriser l’autonomie et l’auto-régulation est bénéfique pour les parents et les enfants. Je suis heureuse de créer une solution à impact sociétal en participant à l’aventure 4teens.