Enfance et temps d’écran :
un temps d’utilisation adapté à l’âge de vos enfants
Les plus récentes études en matière de neurosciences tendent à montrer que les enfants en bas âge passent trop de temps devant un écran. Télévision, tablette, ordinateur et parfois smartphones nuisent au développement psychomoteur et à l’interaction sociale lorsqu’ils sont trop utilisés par les tout-petits, notamment. Fatigue oculaire, sédentarité excessive (qui peut entraîner des troubles alimentaires comme l’obésité), nuisance pour le bon développement du cerveau : la surconsommation du temps passé devant les appareils électroniques a des conséquences néfastes.
En accord avec les plus récentes recherches sur la question, plusieurs préconisations ont donc été avancées afin de restreindre l’accès, suivant l’âge, à certains appareils numériques. Ainsi, la règle du 3-6-9-12 créée par Serge Tisseron propose un principe simple d’interdiction : pas de télévision (et notamment de dessins animés) avant 3 ans, pas de console de jeu avant 6 ans, pas d’Internet seul avant 9 ans, pas de réseau social avant 12 ans. Ces recommandations s’accompagnent de conseils plus généraux, notamment sur l’établissement de règles claires sur le temps d’écran, et bien sûr l’interdiction absolue d’en avoir un dans la chambre à coucher.
Le pédopsychiatre Stéphane Clerget avance une règle de calcul simple des périodes d’exposition de l’enfant aux écrans, applicable jusqu’à l’adolescence : une heure hebdomadaire supplémentaire par anniversaire. En clair, un enfant de six ans a « droit » à six heures devant sa tablette ou la télévision par semaine, les enfants âgés de huit ans à huit heures, etc. Et ce dans une limite de douze heures, un maximum qui peut être conservé ensuite, pendant l’adolescence.
Mon enfant passe trop de temps
devant son écran : que faire ?
Discutez-en avec votre enfant et déterminez ensemble son temps d’écran
Des soirées devant l’ordinateur, un usage des écrans excessif, des périodes de quatre heures sans voir la lumière du jour… Les enfants et adolescents sont parfois victimes involontaires de ces tablettes, smartphones et autres jeux vidéo qui captent leur attention et les empêchent de faire « autre chose ». Pour mieux protéger leur santé mentale et contribuer à leur développement cognitif, les parents ont à prendre à bras le corps ce « virage » numérique et à impliquer leurs enfants dans le processus, en faisant avec eux les constats qui s’imposent.
Mesurer le temps passé devant les écrans d’un enfant, c’est d’abord comptabiliser avec lui toutes ces périodes de temps qu’il consacre à sa tablette, à son smartphone. Ensuite, lui expliquer que le problème vient d’une consommation excessive : loin de vous l’idée de lui interdire tout accès au Web ou à ses jeux favoris. Vous avez à cœur cependant de convenir, de manière concertée, qu’il y a un temps pour tout.
Parlez-lui des risques encourus : l’addiction aux écrans
Après cette phase d’explication et « d’inventaire » du temps passé, vous pouvez également expliquer l’une des dérives possibles de la surexposition aux écrans : l’addiction. L’un des problèmes de l’utilisation prolongée des smartphones et tablettes vient en effet du caractère « compulsif » et de la répétitivité des actions (gestes, pages visitées) de ce type de loisirs. C’est un cercle vicieux : plus on s’expose à ces stimuli, plus on aura besoin de les recevoir au quotidien, engendrant stress, frustration et phénomène de manque.
L’idée est donc de prévenir plutôt que de guérir, l’addiction aux écrans relevant de la pathologie médicale. Engager une discussion libre avec ses enfants sur la question des heures par jour passées devant l’écran, comptabiliser leur pratique habituelle et parler des effets à long terme de leur utilisation des outils numériques (sur la concentration, le sommeil, etc.) permet d’envisager, ensemble, une stratégie de réduction et de limitation.
Installez une application de protection parentale sur ses appareils mobiles
Ce processus de discussion s’accompagne de mesures claires. En vous basant sur les recommandations de la pédopsychiatrie, mais aussi sur ce qui ressort de l’expérience de vos enfants face au numérique, vous vous tournerez vers une solution de protection parentale. 4teens permet de moduler les activités de chaque smartphone ou tablette du foyer, et de réduire le temps passé dessus. Vous décidez des plages horaires durant lesquelles l’appareil n’est pas « utilisable » normalement, en modulant ses contenus en termes d’applications et de fonctionnalités, et pouvez ainsi diminuer le temps d’exposition numérique.
Ainsi, plus besoin d’avoir à confisquer, interdire ou hausser le ton : les smartphones et tablettes sont paramétrés pour que soit respecté un certain temps quotidien. De votre côté, vous avez la tranquillité de ne pas voir revenir sans arrêt cette question une fois les plages horaires fixées. Du côté de l’enfant, il est assuré de n’être exposé aux écrans que le temps préconisé, et ainsi de passer moins de temps à guetter ses notifications. Pour toute la famille, c’est une source d’apaisement et d’usage raisonnable des nouvelles technologies : les règles s’imposent d’elles-mêmes, en fonction du rythme de vie de votre ado ou jeune enfant.
L’objectif est que l’enfant, devenu jeune adulte, puisse s’affranchir de 4teens et qu’il ou elle régule naturellement son usage du numérique. Faire en sorte que l’expression « il y a un temps pour tout » devienne une évidence pour elle ou lui.
La gestion du temps d’écran n’est pas une punition
Convaincus des vertus de l’éducation positive, les créateurs de 4teens n’envisagent pas leur solution comme une punition. L’effet est avant tout pédagogique : installer une application de protection parentale souple, qui ne restreint les utilisations de l’appareil qu’en fonction des besoins de l’enfant, c’est instaurer un climat de confiance mutuelle dans la famille.
Le contrôle parental s’applique à tous les moments de la vie, et ne saurait suivre un quelconque « jugement » de votre part, mais bien réguler de manière saine et concertée le temps d’écran de vos enfants. L’instaurer, c’est aussi évoquer tout ce que l’on peut faire en dehors du téléphone ou de la tablette : lire, marcher, pratiquer une activité physique, sociabiliser… Vivre sans écran !