Comprendre et identifier l’addiction aux écrans
Qu’est-ce que l’addiction aux écrans chez les jeunes ?
Il existe un débat, actuellement, sur le terme « addiction » aux écrans. En effet, le mot désigne en général une dépendance à une substance ou une pratique dont on ne peut pas se passer, avec effet de manque physiologique en cas de sevrage et risque de rechute sévère. Les médecins ne veulent donc pas associer les écrans à des phénomènes reconnus par la science, comme les jeux d’argent, l’alcool ou la cigarette.
Pour autant, il existe un mésusage des smartphones et des tablettes, en particulier chez les enfants et adolescents, qui peut entraîner des phénomènes compulsifs, des troubles du comportement, une dépendance et nuire au développement cognitif. Cette pratique excessive conduit à des dérives comportementales pouvant, dans les cas les plus graves, devenir pathologiques.
Les signes qui permettent d’identifier la dépendance aux écrans
Les effets à long terme d’une surexposition aux écrans sont trop importants pour qu’on néglige de surveiller certains signes, par anticipation. Outre le temps devant son smartphone, les jeux vidéo, la télévision et sa tablette (qui doit rester inférieur selon Serge Tisseron ; psychiatre spécialisé, à 6 heures par semaines au total pour un enfant de 6 ans, et à 12 heures par semaine pour un adolescent à partir de 12 ans), certains phénomènes observables peuvent mener les parents à suspecter une tendance à l’addiction. D’abord, le besoin de se connecter tous les jours, de manière ritualisée. Ensuite, la perte de repères temporels, les jeunes ne se rendant même pas compte du temps passé devant l’écran. Enfin, le fait de délaisser la plupart des activités habituelles, réelles, pour se consacrer quasi exclusivement au jeu ou aux réseaux sociaux doit alerter.
Corrélés à cet usage excessif des écrans, des signes comportementaux apparaissent et doivent faire réagir : une baisse d’intérêt sur le plan scolaire, une baisse des performances, de la concentration, de l’activité physique et de l’estime de soi, ou une augmentation de l’agressivité, peuvent être les conséquences d’un problème de surexposition à l’utilisation des écrans.
Comment aider vos enfants ?
Addiction aux écrans : comment aider vos enfants à s’en sortir ?
Lorsque vous identifiez, chez votre enfant ou adolescent, des formes de dépendance ou des comportements que vous jugez nuisibles, il est important de communiquer avec lui sur la question. Le sujet est bien entendu source de conflits dans chaque famille, et l’idée d’une confiscation pure et simple des appareils numériques n’est pas souhaitable. En revanche, rappeler que vous œuvrez au développement de votre enfant et aborder avec lui ce problème s’inscrit dans une démarche de changement et de responsabilisation. Ayant identifié chez lui ce qui n’allait pas, vous lui proposez alors de sortir du cercle vicieux de la dépendance, non pas en le contraignant à tout stopper, mais en l’aidant à en sortir. Limiter le temps d’écran devient ainsi une solution commune, une fois que l’enfant a accepté que vous soyez impliqué dans une démarche positive et non dans un processus punitif.
4teens : l’innovation qui lutte contre l’addiction aux écrans.
Aussi bien pour les tout-petits que pour l’ado au lycée, la réduction des risques liés aux écrans et aux activités numériques entraînant une dépendance passe par un accompagnement « technique ». La solution 4teens permet de réduire rapidement la surexposition des jeunes aux écrans, via l’instauration d’un contrôle parental innovant. Modulable et facile d’accès, cette technologie vous permet de définir des plages horaires durant lesquelles vos enfants ne peuvent se servir que de certaines applications sur leurs smartphones.
Ainsi le soir, vous pouvez paramétrer que seule l’application « réveil » soit disponible sur le smartphone de votre enfant, et limitez les activités ludiques ou les réseaux sociaux à 2 heures par jour. L’idée directrice de 4teens est éducative et pédagogique : à travers ce contrôle exercé, vous aidez votre enfant à se responsabiliser, à trouver des activités différentes pour passer son temps, et à limiter grandement les risques de développement de conduites addictives à plus long terme.